Les Bronzés 3

Je confirme que l’on a plaisir à retrouver ces personnages, dont la caricature a été poussée à l’extrême : scènes clichés à tout va, mais tellement bien ficelées et jouées talentueusement qu’on en oublie la faible trame du scénario, compensée par l’évolution élaborée des personnages et l’écriture (répliques à la hauteur de nos attentes). Le film atteint largement son objectif comique et divertissant, malgré une volonté de « rénovisme » quelquefois un peu trop présente.Reste des acteurs impeccables malgré la difficulté de trouver un jeu « juste » dans une comédie de cette envergure. Le film est fidèle au « style » des bronzés encore présents dans toutes les mémoires des cinéphiles français, à ne pas douter, que comme les précédents, le succès de celui-ci s’inscrira sur le long terme.



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Les bronzés 3 (2005)

	Réalisation : Patrice Leconte Scénario : Michel Blanc, Marie-Anne Chazel, Thierry Lhermitte, Christian Clavier, Gérard Jugnot, Josiane Balasko Photographie : Jean-Marie Dreujou Musique : Etienne Perruchon Synopsis : Cette fois c’est en Sardaigne que nous retrouvons nos joyeux compères pour une semaine de vacances annuelles, dans un hôtel de luxe, le Prunus Resort, dont Popeye (Thierry Lhermitte) est le gérant et sa femme, un riche et belle italienne (Ornella Muti) la propriétaire. Il y a Jérôme (Christian Clavier) l’ex-médecin qui se retrouve quasiment sans le sou depuis un procès que lui a intenté une cliente, Nathalie et Bernard Morin (Josiane Balasko & Gérard Jugnot) un couple de commerçants à Arras, qui s’apprêtent à découvrir la fiancée de leur fils (Arthur Jugnot), Gigi (Marie-Anne Chazel) fiancée à un certain Jessie (Michel Blanc) qui a réussi aux « States » en ouvrant des salons de coiffure.
Plus d'infos sur ce film	L'avis de Patrick : 1979. Nous quittons « les bronzés » à la montagne dans une dernière scène hilarante faisant maintenant partie du patrimoine cinématographique français. 27 ans plus tard, ils remettent ça. De l’annonce de la re-formation de la troupe plus connue sous le nom de « troupe du splendid » jusqu’à la vision de ce 3^ème opus, les journalistes s’en sont donnés à cœur joie pour nous faire revivre les débuts de cette bande de jeunes acteurs qui bénéficie aujourd’hui d’une popularité plus que méritée. 27 ans après, donc, on pouvait se demander si les personnages resteraient crédibles et surtout si le film – annoncé comme un « gros » film – serait aussi réussit que les 2 précédents sachant que nos jeunes talents sont devenus aujourd’hui des acteurs et réalisateurs confirmés. Arriveraient-ils à nous faire partager cette bonne humeur dont ils ne se sont jamais départis. Et bien le constat est simple : OUI. Toute cette promotion qui aurait pu n’être qu’un « coup commercial », est juste un avant goût de ce qui vous attend, à savoir 1h36 de franche rigolade et surtout le plaisir immense de retrouver toute cette troupe qui a su garder l’humilité nécessaire pour nous livrer une comédie que l’on ne doit sous aucun prétexte louper ne serait-ce que pour apprécier le style qui – s’il a évolué – reste dans la lignée des deux autres. Dès le générique on entre avec plaisir dans cette ambiance amicale, estivale, franchouillarde. Puis vient le « défilé » de nos héros qui se sont « taillé » des personnages encore plus vaches, plus paumés, plus loufoques, les uns que les autres. Ayant tous participé à l’élaboration du scénario, on peut constater qu’il ne se sont pas « loupés » dans le domaine du ridicule, du franchement beauf. Les rôles ont été parfaitement distribués leur laissant une grande marge pour développer à loisir des personnages plus vrais que nature comme si 1979, c’était hier. Hier, on les aimait déjà, aujourd’hui, on les aime encore, et on est vachement content qu’il nous ai offert cet ultime opus qui – peut-être – un jour fera, lui aussi partie de ces films qui se voient et se revoient avec toujours le même plaisir, découvrant à chaque vision une nouvelle réplique ou une attitude que l’on avait pas remarqué.
Note (Par Laetitia) :	Je confirme que l’on a plaisir à retrouver ces personnages, dont la caricature a été poussée à l’extrême : scènes clichés à tout va, mais tellement bien ficelées et jouées talentueusement qu’on en oublie la faible trame du scénario, compensée par l’évolution élaborée des personnages et l’écriture (répliques à la hauteur de nos attentes). Le film atteint largement son objectif comique et divertissant, malgré une volonté de « rénovisme » quelquefois un peu trop présente.Reste des acteurs impeccables malgré la difficulté de trouver un jeu « juste » dans une comédie de cette envergure. Le film est fidèle au « style » des bronzés encore présents dans toutes les mémoires des cinéphiles français, à ne pas douter, que comme les précédents, le succès de celui-ci s’inscrira sur le long terme.


Crédit Photos : © Warner Bros. France

Les bronzés 3 (2005)