Le code a changé (2008)

Réalisation : Danièle Thompson
Scénario : Danièle et Christopher Thompson
Photographie : Jean-Marc Fabre
Musique : Nicola Piovani

Avec : Karin Viard, Dany Boon, Marina Fois, Marina Hands, Patrick Bruel, Christopher Thompson, Emmanuelle Seigner, Patrick Chesnay, Pierre Arditi, Blanca Li, Laurent Stocker

Synopsis :

Un dîner, c'est la dictature de l'apparence : on se fait beau, on rit, on raconte, on frime, on partage souvenirs et projets. Les angoisses sont cachées sous l'humour et les chagrins étouffés par les éclats de rire. Et pour quelques heures, on y croit ! C'est ça le principal...

Si on a le bon code et que l'on respecte les autres, cordialité, hypocrisie, bonne humeur, on risque de passer une bonne soirée... Mais les masques tombent dès le chemin du retour.

Danièle et Christopher Thompson signe encore un film choral qui leur permet, une nouvelle fois, de réunir une belle brochette de talents. Articulé autour "du diner" cette (ces) nouvelle(s) histoire(s) nous fait suivre l'évolution sur un an d'une poignée de gens, réunit à l'occasion de la fête de la musique, à qui arrivent le meilleur et, parfois, le pire. Se servant de ce diner au présent et au passé, la réalisatrice signe un film tantôt drôle (le duo Arditi / Chesnay nous rejouit d'une scène hilarante), tantôt plus dramatique (excellente Marina Fois), ou simplement émouvant (Touchante Marina Hands). Ce procédé scénaristique permet en outre de dévoiler au fur et à mesure les scènes non vues au cours ce repas et d'en comprendre les conséquences quelques mois plus tard. Comme toujours chez les Thompson, l'essentiel atout sont les dialogues, les regards, les attitudes qui en disent long. Sans artifices et avec une grande sincérité, chaque acteur/trice a droit à "sa scène" émouvante ou drôle. Balancé entre ces deux émotions, le film otient un équilibre parfait. Jamais ennuyeux, le film repose totalement sur ses interprètes Viard, Bruel, Boon (qui nous montre une nouvelle facette de son savoir-faire)... et à eux tous, ils nous enthousiasment une nouvelle fois. Si le film est inférieur à son précédent film "Fauteuils d'orchestre" parce que cette fois, il n'y a pas une histoire centrale mais pleins de petites histoires et donc l'attention peut être moindre, le film vaut largement la peine d'être vu à condition d'apprecier les beaux mots, les acteurs et surtout un cinéma profondément humain.

La musique :

Après leur collaboration sur le film "fauteuil d'orchestre", Danièle Thompson a redemandé au compositeur Italien Nicola Piovani d'illustrer une nouvelle fois son histoire.
Tout comme l'ambiance générale du film, le compositeur de la vie est belle nous gratifie d'une B.O. enlevée avec des thèmes entrainants et des mélodies entêtantes qui peuvent s'écouter au-delà du film. Un peu trop présents, par moment, dans le film ses thèmes restent toujours aussi agréables à écouter.