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Réalisation : Francis Veber
Scénario : Francis Veber
Photographie : Robert Fraisse
Musique : Alexandre Desplat

Avec : Gad Elmaleh, Alice Taglioni, Daniel Auteuil, Kristin Scott Thomas, Richard Berry, Virginie Ledoyen, Dany Boon

Synopsis : Surpris par un paparazzi avec Eléna, sa maîtresse, un top model superbe, le milliardaire Pierre Levasseur, tente d’éviter un divorce sanglant en inventant un mensonge invraisemblable.Il profite de la présence sur la photo, d’un passant, François Pignon, pour affirmer à sa femme qu’Eléna n’est pas avec lui, mais avec Pignon.
Pignon est voiturier .

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Francis Veber, l’homme qui inventa François Pignon, nous conte une nouvelle histoire avec ce personnage de renommée internationale. Cette fois, c’est au tour de Gad Elmaleh d’endosser le costume du gaffeur le plus célèbre pour une nouvelle aventure. Et, pour cette nouvelle histoire, le réalisateur a réuni une distribution prestigieuse, avec entre autres, Daniel Auteuil (ex François Pignon), Richard Berry dans le rôle de l’avocat véreux, Michel Aumont (Présent aussi dans « le placard ») et la charmante Alice Taglioni. Si Gad Elmaleh n’a pas le style d’un Pierre Richard ou encore d’un Jacques Villeret, il s’en sort quand même avec les honneurs. Il nous est présenté plus emprunté, plus touchant mais on ne rigole plus à cause de ses gaffes ou ses facilités à se mettre dans le pétrin. Les passages comiques ne sont plus au même niveau. L’affrontement des grands duos passés (Richard/Depardieu) n’a plus lieu mais le charme du couple Taglioni/Elmaleh est là, et même si le style de cette comédie est différent des autres aventures « Pignonesques », le film se suit avec un réel plaisir. Il n’y a en tout les cas, aucune longueur, les scènes se succèdent à rythme infernal et les acteurs participent largement à cette bonne humeur. La fin arrive très vite, trop vite. Au final, on ressort satisfait d’avoir vu une bonne comédie, comme Mr Veber sait si bien les faire, mais on reste tout de même assez éloigné des premiers de la série du genre.

 

A noter que la musique n’est plus signée Vladimir Cosma mais Alexandre Desplat. La déception passée – étant un grand fan du 1 er cité – force est de constater que son successeur a livré une très bonne B.O.
 
 
Crédit Photos : © Gaumont Columbia Tristar Films